

La Bourse de Paris en hausse mais attentive au conflit Iran-Israël
La Bourse de Paris évolue en légère hausse lundi, gardant son calme malgré l'escalade militaire au Moyen-Orient entre l'Iran et Israël, attentive à l'évolution des prix du pétrole.
Vers 9H40 (heure de Paris), le CAC 40 prenait 0,34% à 7.711,55 points, en hausse de 26,87 points. Vendredi, l'indice vedette parisien avait cédé 1,04%.
"Les investisseurs font preuve de prudence après un week-end marqué par les attaques mutuelles entre l'Iran et Israël. Mais il n'y a pas de mouvement de vente de panique", résume Jochen Stanzl, analyste pour CMC Markets.
L'escalade militaire entre l'Iran et Israël se poursuit. Téhéran a tiré lundi de nouveaux missiles sur plusieurs grandes villes israéliennes, faisant au moins trois morts selon les secours, en réponse à des frappes qui ont atteint son territoire pour la quatrième nuit consécutive.
Israël a de son côté dit viser en Iran des "dizaines" de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l'ouest du pays. Ont aussi été bombardées la capitale et la ville sainte de Machhad à l'extrémité nord-est de l'Iran.
Les marchés financiers se gardent toutefois de toute réaction d'ampleur.
"Lorsque les tensions au Moyen-Orient s'intensifient, l'impact sur l'économie mondiale et les marchés passe par les prix de l'énergie", a relevé Thomas Mathews, analyste de Capital Economics.
Or, le pétrole évoluait en hausse limitée lundi en début de matinée, après une flambée jusqu'à 13% vendredi.
"Bien que les deux camps aient échangé des frappes de représailles, ils ont jusqu’à présent évité les mesures les plus extrêmes d’escalade", selon les analystes de la Deutsche Bank.
Toutefois, la prudence reste de mise.
"Le risque d’une extension du conflit au-delà des représailles locales existe", selon Jochen Stanzl.
Côté obligataire, les rendements de l'emprunt à dix ans français atteignaient 3,29%, contre 3,25% la veille en clôture.
Luca de Meo quitte Renault et pressenti chez Kering
Vers 9H40, l'action Renault perdait 7,18% à 39,95 euros tandis que le groupe de luxe Kering bondissait de 7,09% à 184,82 euros, au lendemain de l'annonce par Renault du départ de son directeur général Luca de Meo.
M. de Meo est pressenti pour prendre les rênes du géant de luxe Kering, qui n'a, pour le moment, rien confirmé ou démenti.
Ce départ est "indéniablement une mauvaise surprise" et "illustre, peut-être, à nouveau la difficulté pour l’automobile d’attirer et de retenir ses talents", selon les analystes d'Oddo Bhf.
B.Fuchs--NRZ