Neue Rheinischezeitung - Hand/C1 féminine: Darleux vise un dernier sacre pour la route

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Hand/C1 féminine: Darleux vise un dernier sacre pour la route
Hand/C1 féminine: Darleux vise un dernier sacre pour la route / Photo: © AFP/Archives

Hand/C1 féminine: Darleux vise un dernier sacre pour la route

Déjà plongée dans l"une des plus belles saisons de sa carrière", l'emblématique gardienne française Cléopâtre Darleux, qui prendra sa retraite dans quelques jours, a encore une chance de finir au sommet en accrochant une toute première Ligue des champions.

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Interrogée par de nombreux médias réunis dans un hôtel de Budapest vendredi, à la veille de la demi-finale opposant Metz à Odense (18h00), la native du Haut-Rhin l'a assuré, elle ne se sent "pas trop stressée".

En Hongrie, les Messines "essaient quand même d'avoir (leur) routine". Mais Cléôpatre Darleux en a bien conscience, ce week-end n'aura rien d'ordinaire. Ni pour les "Dragonnes" qui chercheront à aller remporter la première Ligue des champions de leur histoire, ni pour la gardienne de 35 ans qui vit ses derniers instants sur la scène européenne.

"C'est sur, c'est particulier. Mais il y aura assez de temps la semaine prochaine (lors des dernières rencontres de championnat de France, ndlr) pour pleurer, insiste Darleux. Pour le moment je n'ai pas envie de pleurer, sinon de joie".

- "J'ai coché toutes les cases" -

Car, qu'importe peut-être le résultat final en C1: "si je ne la gagne pas, ce n'est pas la fin du monde". La Française a d'ores et déjà réussi son pari de repousser son départ à la retraite pour relever un ultime défi à Metz où elle avait évolué entre 2009 et 2011.

"Il y a toujours des petites craintes au moment de faire un choix, mais franchement j'ai vécu une des plus belles saisons de ma carrière, approuve-t-elle.

"J'espérais beaucoup et pas forcément sur le plan de la performance mais de l'épanouissement personnel et au final j'ai coché toutes les cases".

Au delà de se sentir bien en Moselle, la championne olympique et championne du monde avec les Bleues a aussi continué à se montrer décisive, avec 99 arrêts cette saison en Ligue des champions pour 33% de réussite.

"Le mercredi de son arrivée, elle fait un premier match en championnat un peu mitigé, et le week-end, elle sort 20 ou 21 arrêts (22, ndlr) contre Ferencvaros. On s'est dit +bon ok c'est réglé+, ça légitime très vite sa présence", se souvient son entraîneur Emmanuel Mayonnade selon qui "elle a apporté une énorme contribution à notre parcours cette saison".

De plus, "il y a aussi la personne, c'est très facile pour l'entraîneur, le staff, et les joueuses qui l'accompagnent".

- Vacances -

Des joueuses qui auront certainement à coeur de l'aider à aller chercher l'un des seuls titres manquant à son palmarès - elle avait été finaliste avec Brest en 2021 - avant de vraiment décrocher.

"Ce sont des joueuses, à un moment donné, tu te dis qu'elles ne s'arrêteront jamais" tellement elles font partie du paysage du handball, soulève la capitaine des Bleues et joueuse de Györ, Estelle Nze Minko, évoquant notamment le départ d'une autre internationale emblématique, Allison Pineau.

Cléopâtre Darleux en rigole d'ailleurs. "Peut-être que je referai un Final Four dans deux ou trois ans, il y en a plein qui reviennent", même si après avoir dit non une première fois à la retraite, celle-ci semble bel et bien actée: "je me sens vraiment bien avec cette décision".

Quant à la suite, "je vais me reposer, partir en vacances", et effectuer une formation de management pour "rester dans le milieu du sport".

Avant cela, il lui restera encore du travail. Pour clore de la plus belle des manières sa carrière.

O.Klein--NRZ