Crise des sous-marins
Au matin du 1ᵉʳ août 2025, Donald Trump a annoncé avoir ordonné le redéploiement de deux sous-marins nucléaires américains « dans les régions appropriées » après des propos jugés « provocateurs » de l’ex-président russe Dmitri Medvedev, qui évoquait ouvertement la possibilité d’une confrontation nucléaire. Cette démonstration de force, rare par sa publicité, vise selon la Maison-Blanche à « prévenir toute erreur de calcul » alors que Washington accentue la pression pour obtenir un cessez-le-feu en Ukraine.
Moscou a réagi avec retenue. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a minimisé la portée opérationnelle de la manœuvre, rappelant que les sous-marins américains « sont en permanence en mission » et exhortant toutes les parties à « faire preuve d’une extrême prudence dans la rhétorique nucléaire ». Officiellement, Vladimir Poutine ne souhaite pas « s’enfermer dans une polémique » avec son homologue américain, même si le chef du Kremlin répète que la Russie maintient « toutes les options » pour défendre ses intérêts.
Sur le plan diplomatique, cette passe d’armes intervient à l’approche de l’ultimatum fixé par Trump : il menace d’imposer vendredi de nouvelles sanctions secondaires aux acheteurs du pétrole russe si Moscou n’accepte pas, sous dix jours, de retirer ses troupes et d’entamer des pourparlers de paix substantiels. Des discussions exploratoires menées à Moscou par l’émissaire américain Steve Witkoff n’ont produit, pour l’heure, aucun progrès tangible.
Dans les heures qui ont suivi l’ordre américain, la marine russe a conduit, en mer du Japon, un exercice conjoint avec la Chine simulant la détection et la « destruction » d’un sous-marin ennemi. Les analystes y voient un signal destiné à montrer que Moscou dispose d’alliés et de capacités antisous-marines crédibles face à la puissance navale des États-Unis.
Parallèlement, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la Russie ne se considérait plus liée par le moratoire sur les missiles à portée intermédiaire, hérité du traité INF, estimant que « les conditions de sécurité ont changé ». Dmitri Medvedev a promis des « mesures supplémentaires » en réponse à ce qu’il appelle « la politique antirusse de l’OTAN ».
À Washington, plusieurs spécialistes de la défense s’interrogent : s’agit-il d’un levier de négociation pour forcer Moscou à la table des discussions, ou d’un pari risqué qui pourrait encourager une nouvelle escalade ? Certains rappellent que la dissuasion repose autant sur la crédibilité de la menace que sur la capacité à éviter l’irréparable.
Pour l’instant, aucun incident en mer n’a été signalé. Les alliés européens, eux, multiplient les consultations d’urgence afin de contenir les tensions et de préserver les derniers instruments de maîtrise des armements encore en vigueur. Mais l’épisode révèle, une fois de plus, la fragilité de l’équilibre stratégique entre Washington et Moscou, désormais exacerbé par la guerre en Ukraine et la fin progressive des garde-fous hérités de la Guerre froide.
Le président ukrainien Zelensky affirme que la menace nucléaire de l'Etat terroriste russe est "très réelle"

L'Ukraine est désormais une "scène de crime" - Le procureur en chef enquête à Boutcha sur les crimes de guerre commis par les Russes

Crime de guerre russe avéré: À Boutcha, Ursula von der Leyen dénonce une humanité "brisée"

Massacres russes de Kramatorsk: Volodymyr Zelensky demande "une réponse mondiale ferme"

L'UE place les filles du criminel de guerre russe Vladimir Poutine sur la liste des sanctions

Lutte contre les bêtes de terreur russes : l'Ukraine demande à l'OTAN "des armes, des armes et des armes"

Военные преступления России: Бутша - лишь вершина айсберга российского террора в Украине

Les horreurs de Boutcha ne sont que la partie émergée de l'iceberg des crimes de guerre commis par les Russes en Ukraine

Plus de 500 000 personnes sont retournées en Ukraine depuis le début de la guerre

Lutte contre l'armée terroriste russe: des civils ukrainiens reçoivent un entraînement aux armes près d'Odessa

Crimes de guerre russes à Boutcha, en Ukraine: la Russie a l'audace de demander une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
