Le tournant vert caché
Le 11 avril 2025, dans une salle de conférence londonienne discrète, le Comité pour la protection du milieu marin de l’Organisation maritime internationale (OMI) a approuvé un « Cadre zéro émission nette » destiné à transformer le transport maritime mondial. L’annonce, éclipsée par la frénésie médiatique autour d’élections et de jeux sportifs, est pourtant la première étape d’un bouleversement historique du commerce planétaire.
Un secteur plus polluant qu’on ne le croit
Le transport maritime assure plus de 80 % du commerce mondial et représente environ 3 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre ; s’il était un pays, il figurerait au sixième rang des émetteurs de la planète.
Un double coup de frein : norme carburant et tarification carbone
Le Cadre impose une norme mondiale de carburant réduisant progressivement l’intensité carbone « du puits au sillage » et, fait inédit, instaure un prix du carbone pour chaque tonne de CO₂ émise par les navires de plus de 5 000 tonnes. Les armateurs dépassant les seuils devront acheter des « unités de remédiation », tandis que les navires les plus propres toucheront des crédits transférables.
Un prix plancher à 100 $ la tonne
À partir de 2028, un tarif plancher de 100 dollars US la tonne de CO₂ équivalent s’appliquera sur toutes les mers. C’est la première tarification carbone véritablement mondiale, couvrant 97 % du tonnage marchand et créant un précédent pour l’aviation et l’industrie lourde.
Calendrier rapide et fonds climatique solidaire
Les amendements seront adoptés formellement en octobre 2025 et entreront en vigueur mi-2027. Les redevances alimenteront un Fonds OMI pour financer la recherche sur les carburants verts, soutenir les pays insulaires vulnérables et compenser les États côtiers les moins avancés.
Un défi social et industriel colossal
Environ 450 000 marins devront être formés dès cette décennie pour manipuler l’ammoniac ou l’hydrogène, tandis que les chantiers navals devront investir massivement dans de nouveaux réservoirs et systèmes de propulsion. Pour de nombreuses compagnies, le coût d’adaptation pourrait atteindre 5 % du chiffre d’affaires annuel, mais le retard coûterait davantage en taxes carbone.
Un signal-prix qui pourrait déverrouiller l’innovation
En internalisant enfin le coût climatique du transport, le Cadre incite les chargeurs à privilégier les chaînes courtes, encourage les ports à électrifier leurs quais et rend compétitifs les biocarburants, la propulsion vélique ou encore l’ammoniac vert. Les analystes estiment qu’il pourrait éviter jusqu’à 1 gigatonne de CO₂ d’ici 2050, l’équivalent des émissions annuelles du Japon.
Pourquoi la planète ne peut plus ignorer cette “petite” décision
À l’heure où chaque dixième de degré compte, faire basculer un secteur entier vers la neutralité carbone est un levier d’action majeur. Cette décision passée inaperçue pourrait bien marquer le moment où le commerce mondial a commencé à naviguer vers un futur réellement durable.
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